Goodbye Gandhi, sur les blogs

GoodBye Gandhi a été énormément chroniqué, en général très positivement, mais malheureusement cela n’a pas pour autant boosté les ventes ! Voici ci-dessous quelques-unes de ces chroniques.

BABELIO

Quelques avis 

Marcdu38 – 10 novembre 2020.
Une enquête au cœur d’une autre Inde
« Goodbye Gandhi » est un voyage, de ceux qui prennent aux tripes, au coeur d’une autre Inde, celle qui affole les sens… dans tous les sens. Un voyage vers l’envers du décor de « la plus grande démocratie du monde », l’envers des âmes, l’envers du colonialisme.

L’intrigue policière sert de prétexte à une plongée vers la richesse et la démesure de ce pays si paradoxal. Une tare de l’âme des hommes, universelle d’ignominie, en est le socle. On y croise Bollywood, l’humanitaire, un vieux Pape, les effets pervers du tsunami de 2004, Monsieur Loyal, et les démons de protagonistes hauts en couleurs.
L’Inde, si riche-soit-elle, l’est moins que le vocabulaire utilisé par Mélanie Talcott pour nous la décrire.

Pour notre bonheur, elle se contredit lorsqu’elle résume ainsi tous ces contrastes, placées dans la bouche d’une femme qui finira par en mourir : « L’Inde ? On y reste un mois, on écrit un bouquin. Un an, on n’écrit plus que quelques articles. Au-delà, on n’écrit plus rien. On s’y noie. »
Chaque livre est un voyage. Merci à ceux qui nous emmènent plus loin que les autres !

Valaire – 28 juin 2016
Ce livre que j’ai dévoré est bien plus qu’un roman policier. le meurtre d’une humanitaire française à Pondichéry provoque l’enquête de plusieurs policiers dont une jeune franco-indienne. C’est une véritable peinture de L’Inde que nous dépeint l’auteur. On est bien loin des clichés véhiculés. Une Inde sombre, miséreuse qui se bat pour survivre à côté de Blancs pour la plupart guère reluisants. La vision de ce pays émergeant est sans concession, mélange de cruauté, de fascination où la survie se décline avec une violence quotidienne, souvent insoutenable. Il y a dans certaines répliques des excès qui m’ont souvent mis mal à l’aise mais qui part la suite se comprennent par les excès inhérents à ce pays même.
C’est un livre qui vous bouscule et vous apprend à mieux appréhender l’Inde. Et, l’enfance, ce paradis d’innocence que l’on pourrait penser perdu renait à la fin de ses cendres. Ces enfants qui sont sans nul doute le présent et le futur de ce pays.
Merci à l’auteur pour son écriture révélatrice et pour cette histoire que je n’oublierai pas.

Sur le blog de Sandra Ganneval – 19 juillet 2016
Si pour vous, l’Inde, c’est le Taj Mahal, le Kâma-Sûtra, Gandhi, le film avec Ben Kinsley, le poulet au curry, les nan au fromage, la méditation et le hatha yoga, vous allez vous prendre une sacrée claque dans la figure. En revanche, si pour vous, l’Inde, ce sont des petites filles tuées à la naissance ou avant même d’être sorties du ventre de leur mère, génocidées, si pour vous, l’Inde, c’est une jeune femme violée et torturée devant son petit ami, dans un bus, par des hommes rendus fous de frustration sexuelle, si pour vous l’Inde, c’est un système de castes immuable, des tanneurs utilisant des produits toxiques sans la protection la plus élémentaires, si pour vous, l’Inde, c’est « Slumdog millionnaire », le livre, pas le film, alors, vous allez aussi vous prendre une claque dans la figure.

QUATRE SANS QUATRE – 21 avril 2016
La définition du crime lui-même, si c’en est un. C’est un des points de l’affaire, pas le moindre et loin d’être le seul d’ailleurs. Ce roman est une fusée à deux étages : la lente agonie de l’humanitaire, le temps du retour sur sa vie, d’un état des lieux en compagnie d’une drôle de bande d’enfants qui lui explique pourquoi elle est là et les péripéties des investigations officieuses des policiers qui vont devoir ouvrir les yeux sur les coins les plus sombres de l’Inde moderne, ouverte à la mondialisation. Son prolétariat interchangeable, à faible valeur, qu’il n’est pas utile de protéger, son environnement saccagé par les multinationales qui ont beau jeu de venir là exploiter la main d’oeuvre sans se soucier de la pollution.

DES LIVRES ET MOI – 12 avril 2016
… De même, les personnages sont plutôt bien construits et contribuent tout autant à révéler une toute autre facette de ce pays en proie aux trafics sexuels. Le style est efficace, parfois brutal, souvent crû, ce qui n’empêche pas à la plume d’être belle, et même poétique. En bref, un « ethno polar » particulièrement réaliste, à découvrir !

LIVRAISONS LITTERAIRES – 31 Mars 2016
Je recommande ce livre à tous, amateurs de polar ou non puisque la réflexion proposée à travers le livre surpasse de loin le caractère policier du bouquin. Cette lecture permet une ouverture d’esprit sur un monde que nous connaissons peu et que pourtant nous essayons de façonner à notre image, mais également sur notre monde occidental.
… Non, bien plus que l’aspect polar, ce qui est important à l’intérieur de ces pages, c’est l’histoire de l’Inde qui nous est racontée. Cette Inde si inconnue des touristes et autres étrangers au pays. On entre dans une Inde un peu plus sombre. Une Inde où le trafic sexuel d’enfants est monnaie courante mais sur lequel tout le monde ferme les yeux, une Inde où le viol doit être caché pour la renommée de la famille, une Inde où la corruption est reine. Le visage de l’Inde qui est dépeint nous pousse à des réflexions sur ce pays si éloigné, sur le mode de vie que les Indiens adoptent mais surtout sur celui que les Occidentaux les poussent à adopter. Cette histoire apporte une remise en question de ce que l’on croit connaitre et nous fait passer par différentes émotions, et c’est pour cela, que nous ne pouvons le lâcher des mains.

ANNA CIRCE – 21 mai 2016
L’Inde est représenté dans sa partie la plus sombre, où la corruption et la violence sont reines. Néanmoins, j’ai senti le parfum des fleurs, des épices en lisant « Goodbye Gandhi ». Je remercie infiniment Mélanie pour ce cadeau et je vous invite à vous offrir cette merveille !

ABRACADABOOK – 24 Mars 2016 – le lien est obsolète
Du jasmin en enfer
… De tous les livres qu’il m’ait été donnée de lire, rares sont ceux dont des passages entiers mériteraient d’être cités. Goodbye Gandhi entre ainsi au Panthéon des romans sensationnels. Car il s’agit bien de cela ; une histoire de senteurs, d’odeurs et de couleurs qui vous prennent les sens à travers les quelques 370 pages que comprend le roman de Mélanie Talcott.

LE PUY DES LIVRES 22 Mars 2016
… Goodbye Gandhi a reçu le prix 2016 du polar auto-édité.

L’auteur nous plonge en immersion dans un pays qu’elle connaît bien et ça se ressent dans ses mots et dans la qualité de son roman. Le vocabulaire employé n’emprunte pas le chemin tortueux des métaphores et autres allégories. Les paroles sont crues et directes. C’est percutant, c’est bien écrit, c’est parfait.
Goodbye Gandhi est un polar culturel que j’ai pris un immense plaisir à lire. Des envies d’ailleurs, amateur de polar au sujet lourd et difficile, vous avez envie d’un roman où la justesse des mots est maîtresse, ce livre est fait pour vous.

LES LECTURES D’ISABELLE ET LEO – 27 avril 2016
Huit gosses qui en ont sur la patate,
Huit gosses qui CRÈVENT la misère,
Huit gosses qui CRIENT leur ras-le-bol,
Huit gosses qui en ont MARRE de se faire EXPLOITER,
Huit gosses qui N’ONT PAS une ROUPIE, mais DE LA SUITE DANS LES IDÉES !
Huit gosses qui disent NON, définitivement NON !!!
Leena, Nilâ, Muthalagi, Mani, Murga, Sendil, Anarsalam et Praveena !
Voilà huit mouflets attachants  et qui sont de vrais pipelettes, des gnards qui risquent de vous surprendre par leur audace et qui vous tendent les bras dans Goodbye Gandhi.

Extrait :
« Bien sûr mes enfants, que tout le monde a le choix, que tout le monde fait des choix, même moi qui vend du thé ou ces gens qui dorment, le jour ou la nuit, sur le trottoir, sous les porches, dans des positions extravagantes, insensibles au bruit ambiant et aux pestilences ! L’Inde du No problem, Sir, l’Inde des mille bébés qui meurent quotidiennement par manque de soins. Non, tout le monde n’est pas pourri et chacun a son opportunité. C’est très dangereux d’être bon. La charité avilit qui la pratique et corrompt qui la reçoit, comme le disait si bien Norman Béthune. Là je m’en vais… Stop, stop… Ne m’obligez pas à être ce que je tais. Je suis en colère, je suis très en colère. »

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